Publié le: 13/02/2018 à 17h06min17s
Lundi 12 février 2018, ces fidèles de la paroisse universitaire de l’UCG ont apporté des habits et de l’argent. Un acte caritatif visant à encourager les 11 enseignants qui se donnent à l’encadrement des enfants déplacés au sein du complexe scolaire BOSANGANI. Les parents et les apprenants du Complexe scolaire BOSANGANI sont tous des déplacés de guerre.
La paroisse de l’UCG a donc porté son choix sur ces enseignants qui ont accepté de travailler bénévolement pour l’instruction de ces enfants vulnérables. Au nom du curé de la paroisse, le vice-président du Conseil paroissial a remis quelques habits et une somme d’argent à ces éducateurs. Faustin WAMBEREKI s’est émerveillé par l’apostolat que ces enseignants font en faveur des apprenants déplacés de guerre.
“Nous constatons que parfois lorsqu’on ne va pas à la rencontre de l’autre, il est très difficile de se rendre compte de l’évidence de la souffrance qu’il traverse. Etant sur terrain, nous avons constaté que les enseignants ne sont jamais payés, mais curieusement manifestent un arrachement à leur métier. Ils encadrent les enfants. C’est vraiment un amour un amour qui appelle une certaine remise en question », a-t-il reconnu.
Satisfaits, les bénéficiaires ont avoué que cette assistance est la première du genre depuis l’ouverture du complexe scolaire BOSANGANI. Ils ont déclaré que l’enveloppe reçue va les encourager à aller de l’avant dans la formation des déplacés.
« C’est un geste tellement généreux de la délégation là de l’UCG. En tout cas nous sommes plus ou moins satisfaits. Dans tout ce que nous venons de vivre jusqu’ici, il y a un élément phare qui ne s’est jamais produit ici au complexe scolaire BOSANGANI. C’était difficile pour nous gestionnaires de l’école de maitriser le corps enseignant. Avec le geste de la délégation de l’UCG, on aura encore la vie sauve », a reconnu MUMBERE MASIMANGO, Préfet de l’Institut BOSANGANI
Depuis la rentrée scolaire, chaque enseignant n’a reçu que 21 dollars américains. Pour ces éducateurs, celui qui les motive assiste à la fois les élèves et leurs parents déplacés. Ce, parce qu’il leur permet de bien encadrer les enfants dont les parents manquent le 6 dollars américains exigés par trimestre au primaire et les 15 dollars demandés au secondaire.